Même si ce site est un support pour les élèves, la somme d’informations est dense pour beaucoup d’entre eux ; il peut permettre aux élèves en soif de découverte de se promener librement et de consulter divers articles complémentaires. La question qui se pose est quid de la trace écrite.
Evolution de la pratique
Au début de ma carrière, en 2000, je donnais de nombreuses photocopies, me sentant ainsi rassurée d’avoir bien fait mon travail (oui c’est vrai, un beau document sur une belle photocopie me rendait fière). C’est amusant parce qu’au moins 50% des élèves ne consultaient pas leur cahier, et donc ces fameuses belles photocopies. Les traces écrites étaient multiples et variées…
Quand les blogs ont fait leur apparition, j’ai décidé de laisser une trace numérique du travail fait en classe, nous n’avions pas encore d’ENT (Espace Numérique de Travail), mon premier blog est antérieur à 2009 (pour rire, je vous ai retrouvé trace de l’un deux car il y en a eu plusieurs… http://cours2zic.over-blog.com/article-29919096.html sur différentes plateformes). A cette époque, dans les collèges où j’enseigne, internet n’est pas du tout démocratisé.
En 2011, j’héberge mes cours dans l’ENT et sur les sites de chacun des collèges. Les articles créés ont un taux de consultation intéressant, il m’a semblé à ce moment avoir réussi à éveiller l’intérêt des élèves. Un autre point positif a été l’accès facilité des parents aux contenus du cours.
Lorsque ce site a été créé, les élèves ont rédigé et déposé leurs traces écrites dans des padlets, mais comme vous le savez sans doute, l’outil devient payant au delà de 15 padlets, autant dire qu’avec 20 classes ça devient compliqué… J’ai doublé le système avec la copie de ladite trace écrite dans le classeur élève. MAIS… ce système ne me satisfait pas.
Permettre aux élèves de s’attribuer la trace écrite : gagner en autonomie
Sur le principe que l’on retient mieux ce dont on est l’auteur, sur le principe que tous les élèves n’ont pas tous des facilités de rédaction, sur le principe que nous avons chacun nos propres besoins de mémorisation, il me semble intéressant de proposer aux élèves divers moyens de mémorisation, si possible active.
La carte mentale
Vous aurez sans doute vu sur ce site quelques exemples 6e, séquence 1, personnellement c’est un outil avec lequel j’ai du mal à mémoriser, mais l’avantage est que certains élèves retrouvent plus rapidement les informations que dans un paragraphe rédigé. Evidemment, les cartes mentales des élèves sont moins complexes, mais ils les adaptent eux-mêmes à leurs besoins d’apprentissage.
Le padlet
En voie de disparition, car la solution n’est plus gratuite… https://padlet.com/Mescours2zic/7i46zplucixa
La prise de note
Uniquement des mots clés qui vont réactiver ce qui a été fait en classe. On présuppose que l’élève a été attentif tout au long du cours, cela peut pénaliser les élèves dys.
Le sketchnote
Il s’agit d’une prise de note visuelle et graphique qui se rapproche de la carte mentale, avec des schémas, des graphiques, des mots, pour en savoir plus vous pouvez aller sur ce site : https://www.sketchnotes-facile.com.
Un premier exemple (le mien) pour la séquence “tout numérique” 6e, Musique et timbre :

Nul besoin de savoir dessiner, puisqu’il s’agit d’une prise de notes complètement personnelle. Quel élève n’a jamais griffonné sur son agenda pendant un cours ? L’objectif sera de griffonner utile. On retrouve plaisir, détente et concentration, esprit de synthèse et cela donne l’impression d’avoir rassemblé toutes ses idées de façon efficace.